IS THE VITTEL FAULT AN ACTIVE FAULT IN THE AUBE
La Faille de Vittel dans le département de l'Aube est-elle une faille active
Résumé
On the Paris Basin fault map (Delmas, 2002), in the Triassic period, a large fault is shown running
from the English Channel to Epinal: the Bray-Vittel fault.
This fault, near Beauvais, in the NW of the Paris Basin, is recognized as affecting the Quaternary
(Ritz et al., 2021)
In the Aube, it is indicated between Romilly to the NW and Piney to the SE.
However, its existence is not indicated on the 1:5000 geological maps of Romilly sur Seine and
Arcis sur Aube (Goguel et al., 1965; Pomerol et al.; 1996).
Should we admit that this major accident of the Paris basin is only a flexure disappearing in the
chalk, as indicated on the Brienne le Château map, at the same scale.
Of course, the "beet" geology is difficult, due to the lack of outcrops. In addition, there is a
handicap: the numerous periglacial flows affecting the surface of the Aubois chalk. Another
problem is the lack of access to oil drilling logs. These logs (gamma ray, resistivity...) often do not
exist, the first oil reservoir levels of the Paris Basin are only found from the lower cretaceous...
However, other meridian faults are known, thanks to micropalaeontology measurements, either on
the Aix en Othe or Estissac sheets.
What about this phantom fault?
This article attempts to provide an update on this question.
Keywords:
Sur la carte des failles du bassin de Paris (Delmas, 2002), au trias, on observe un grand accident partant de la Manche pour aboutir à Épinal : la faille de Bray-Vittel. Cet accident, aux abords de Beauvais, dans le NO du bassin de Paris, est reconnue comme affectant le Quaternaire (Ritz et al, 2021) Dans l'Aube, elle est indiquée entre Romilly au NO et Piney au SE. Pourtant son existence n'est pas signalée sur les cartes géologiques au 1/5000 de Romilly sur Seine et Arcis sur Aube (Goguel et al., 1965 ; Pomerol et al. ; 1996). Faut-il admettre que cet accident majeur du bassin de Paris ne soit plus qu'une flexure disparaissant dans la craie, comme l'indique la carte de de Brienne le château, à même échelle. Certes, la géologie « betteravière » est difficile, faute d'affleurements. S'ajoute à cela un handicap : les nombreuses coulées périglaciaires affectant la surface de la craie auboise. Autre problème : l'accès peu aisé aux diagraphies de forages pétroliers. Ces diagraphies (gamma ray, résistivité…) bien souvent n'existent pas, les premiers niveaux réservoirs du pétrole du bassin de Paris ne se rencontrant qu'à partir du crétacé inférieur… Pourtant d'autres failles méridiennes sont connues, grâce aux mesures de micropaléontologie, que cela soit sur les feuilles Aix en Othe ou Estissac. Qu'en est-il alors de cette faille fantôme ? Le présent document s'efforce de faire le point sur la question.