Prediction of the degree of intelligibility impairment in patients treated for cancer of the oral cavity or oropharynx
Prédiction du degré d'altération de l'intelligibilité chez des patients traités pour un cancer de la cavité buccale ou de l'oropharynx
Résumé
Due to advances in treatment, the life expectancy of patients treated for oral cavity or oropharyngeal cancer has increased and it is essential to address the post-therapeutic sequelae. In this study, we attempt to characterize the relationship between an anatomical region and functional speech deficit. We examined the relationship between clinical metadata (tumor size and region) of 85 patients and their global (global sPPD) and local (local sPPD) intelligibility scores calculated from an acoustic pseudoword decoding task. The results of our global sPPD analyses showed that tumor size, but not tumor location, predicted the degree of intelligibility impairment. Examination of the local sPPD identified nasal vowels, posterior vowels, and palatal and velar consonants as the most impaired segments, regardless of the anatomical region of the tumor. The findings of this work are discussed with respect to their clinical and linguistic implications.
Grâce aux progrès des traitements, l’espérance de vie des patients traités pour un cancer de la cavité buccale ou de l’oropharynx a augmenté et il est primordial de s’intéresser aux séquelles post-thérapeutiques. Dans cette étude, nous tentons de caractériser le lien entre une région anatomique et le déficit fonctionnel de parole. Nous avons examiné la relation entre les métadonnées cliniques (taille et région de la tumeur) de 85 patients et leur score d’intelligibilité global (sPPD global) et local (sPPD local) calculés à partir d’une tâche de décodage acoustico-phonétique de pseudo-mots. Les résultats de nos analyses du sPPD global ont montré que la taille de la tumeur, mais pas sa localisation, permet de prédire le degré d’altération de l’intelligibilité. L’examen du sPPD local a permis d’identifier les voyelles nasales, voyelles postérieures et consonnes palatales et vélaires comme étant les segments les plus altérés, quelle que soit la région anatomique de la tumeur. Les conclusions de ce travail sont discutées au regard de leur implication clinique et linguistique.
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