Valérie roy Éducatrice de jeunes enfants, responsable de halte-jeux, doctorante à l'université Paris 8 en sciences de l'éducation Le P'tit jardin de l'Union départementale des associations familiales de Paris, L Le contact avec la nature revêt de multiples avantages. Il améliore la qualité du sommeil, augmente l’énergie et la joie de vivre. Être en rela- tion avec des éléments vivants, riches en couleurs, en formes variées, en odeurs, en parfums (herbe, bois, terre, plantes adaptées), en textures, déve- loppe la sensorialité des plus petits, alors même qu’ils sont en plein stade sensorimoteur. Les bienfaits en termes moteurs sont d’ailleurs nombreux : agilité accrue, capacité de prise de risque plus importante même chez les moins téméraires, etc. . Profiter de l’extérieur détend l’organisme, apaise les enfants les plus énergiques, encourage les plus timides et amé- liore la santé de tous. Cela favorise aussi l’émer- gence de la poésie, comme le soulignait déjà en 1927 l’enseignante Alice Jouenne dans son ouvrage Une expérience d’éducation nouvelle. L’école de plein air. Pourquoi alors l’oublier au point que nombre de tout-petits souffrent aujourd’hui du syndrome du déficit de la nature ?