Consequences of target height on Proximal Arm Non Use (PANU) when reaching after a stroke
Après un AVC, le non-use proximal du bras dépend de la hauteur de la cible à atteindre
Résumé
Most stroke patients do not use their paretic limb sufficiently, even when they are able to do so, which can lead to secondary loss of function. Our aim is to evaluate whether target height has an impact on non-use during a PANU test. Methods: 22 stroke patients (>1 month) were asked to touch a target in 2 conditions: high target (80cm), low target (67cm). In each condition, the task was first performed spontaneously, then by minimizing the use of the trunk, so as to maximize the shoulder-elbow use. Elbow-shoulder-trunk use was recorded by motion capture, and the sensation of effort with a Borg scale. Results: To date, 17 patients have been included (8 women, 62±8 years old, 10 left hemiplegic). With the low target, most patients had a high PANU (14±19%): they compensated with the trunk spontaneously, but could decrease the compensation when asked. With the high target, the PANU decreased by 30%: patients compensated spontaneously, but could NOT decrease the compensation. Trunk anteflexion decreases the antigravity torque at the shoulder by an average of 12% and the sensation of effort by an average of 20%. These benefits are greater with the low target than with the high target. Discussion: The trunk anteflexion strategy is, at least in part, a successful adaptation to the constraints of the task (height of the target) and to the internal constraints (antigravity torque at the shoulder). Particular attention must be paid to the way the PANU test is performed to avoid misinterpretations and to be able to compare the results with those in the literature.
Objectif : La plupart des patients victimes d'un AVC n'utilisent pas assez leur membre parétique, même lorsqu'ils en sont capables, ce qui peut entraîner une perte de fonction secondaire. Notre objectif est d'évaluer si la hauteur de la cible impacte la non-utilisation lors d’un test PANU. Matériel/Patients et méthodes : 22 patients victimes d'un AVC (>1 mois) devaient toucher une cible dans 2 conditions: cible haute (80cm), cible basse (67cm). Dans chaque condition, la tâche est d'abord réalisée spontanément, puis en minimisant l’utilisation du tronc, de façon à maximiser l’utilisation épaule-coude. L’utilisation coude-épaule-tronc est enregistrée par capture de mouvement, et la sensation d’effort avec une échelle de Borg. Résultats : A ce jour, 17 patients ont été inclus (8 femmes, 62±8 ans, 10 parétiques gauche). Avec la cible basse, la plupart des patients ont un PANU élevé (14±19%): ils compensent avec le tronc en spontané, mais peuvent diminuer la compensation lorsqu’on leur demande. Avec la cible haute, le PANU diminue de 30%: les patients compensent en spontané, mais NE peuvent PAS diminuer la compensation. L’antéflexion du tronc permet de diminuer le couple antigravitaire à l’épaule d’en moyenne 12% et la sensation d’effort d’en moyenne 20%. Ces avantages sont plus importants avec la cible basse qu'avec la cible haute. Discussion - Conclusion : La stratégie d’antéflexion du tronc est, au moins en partie, une adaptation réussie aux contraintes de la tâche (hauteur de cible) et aux contraintes internes (couple antigravitaire à l’épaule). Il faut standardiser le test PANU pour éviter les erreurs d’interprétation et pouvoir comparer les résultats à ceux de la littérature.
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