Infections in primary Sjögren's syndrome patients: "Real-life" study of 109 patients from Montpellier University Hospital
Infections rapportées chez 109 patients avec syndrome de Gougerot-Sjögren primaire suivis au CHU de Montpellier
Résumé
Infections are responsible for a part of the overall mortality in primary Sjögren's syndrome patients (pSS). Our retrospective monocentric study aimed at describing infections reported in a population of pSS hospitalized patients, along with the characteristics of their disease.
Methods: patients with SS have been randomly selected from our hospital database claim, between 2009 and 2018. After careful analysis of their medical chart, only patients with pSS and fulfilling ACR/EULAR 2016 diagnosis criteria were included. We collected main clinical, biological and pathological characteristics of SS, along with all the reported infections during the follow-up. The characteristics of the disease were compared according to the presence of an infection in hospitalization.
Results: in total, 109 pSS patients were included (93% of women, mean age 53.6±14.3 years, mean follow-up 8.2±8.4 years). Fifty-one percent had been exposed to hydroxychloroquine (HCQ). Seventy-eight infections were recorded in 47 (43%) patients. Twenty-five infections were recorded in hospitalization (5 in critical care) in 20 (18%) patients, whom leading causes were urinary tract (28%), pulmonary (24%), ENT (16%), and intestinal (12%) infections. pSS patients with infections in hospitalization were older, exhibited more hypocomplementemia, and were less exposed to HCQ. We found no difference in immunosuppressive treatments exposure.
Conclusions: the impact of HCQ exposure on infectious risk needs further investigations. Broad vaccination campaign and tight control of sicca syndrome could lead to a better control of infection risk.
Les infections impactent la mortalité des patients avec syndrome de Gougerot-Sjögren primaire (SGSp). Notre étude rétrospective unicentrique visait à décrire les infections survenues au sein d’une population de patients avec SGSp hospitalisés au CHU, ainsi que les caractéristiques de leur maladie.
Méthodes. Les patients présentant un SGS ont été sélectionnés aléatoirement par l’intermédiaire du codage PMSI du CHU, entre 2009 et 2018. Après analyse exhaustive des dossiers, seuls les patients avec SGSp et respectant les critères ACR/EULAR 2016 ont été inclus. Les caractéristiques cliniques, biologiques et histologiques du syndrome de Gougerot-Sjögren, ainsi que les caractéristiques des infections survenues au cours de la maladie, ont été recueillies. Nous avons comparé les caractéristiques du syndrome de Gougerot-Sjögren selon la présence d’infection en hospitalisation.
Résultats. Cent neuf patients avec SGSp ont été inclus (93 % de femmes, âge moyen 53,6 ± 14,3 ans, durée moyenne de suivi de 8,2 ± 8,4 ans). Cinquante et un pour cent des patients avaient reçu de l’hydroxychloroquine. Au total, 78 épisodes infectieux ont été rapportés chez 47 (43 %) patients. On dénombrait 25 infections en hospitalisation chez 20 (18 %) patients, de causes urinaires (28 %), pulmonaires (24 %), ORL (16 %) et digestives (12 %). Ces patients avec infections en hospitalisation étaient plus âgés au diagnostic, avec plus d’hypo-complémentémie, moins de prise d’HCQ, sans différence de traitements immunomodulateurs.
Conclusion. L’impact de l’hydroxychloroquine sur le risque infectieux nécessite plus d’investigations. Vaccination et lutte contre le syndrome sec pourraient être bénéfiques.
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