David Ferrand, Herausgeber, Freund und Co-Author von Jean Auvrays Werken (1580?-1624)
David Ferrand, publisher, friend and co-author of Jean Auvray's works (1580?-1624)
David Ferrand, éditeur, ami et co-auteur des œuvres de Jean Auvray (1580 ?-1624)
Résumé
David Ferrand, printer, publisher and co-author of the works of Jean Auvray (1580?-1624)
The work of the poet Jean Auvray (1580?-1624) have long remained an enigma, like many other minor poets of his time. From an editorial point of view, the case of Jean Auvray reveals itself to be both exemplary and singular. If his texts have found a place in a few Norman collective books, they do not seem to have circulated much elsewhere. However, quite a number of printed works and, among them, two important collections were published as Auvray's works during his lifetime and just after his death: "Le Banquet des Muses", Rouen, D. Ferrand, 1623 and "Les Œuvres Saintes", Rouen, D. Ferrand, 1626). Such a poetic career can partly be explained by the curious role played by the printer D. Ferrand – who pretends to be a friend of Jean Auvray – in the development of the latter's work, pespecially his posthumous books. As his executor, David Ferrand seems to have gone so far as to attempt to complete the interrupted work of his friend : that is shown by the compositional choices he did, the texts that he chose to publish and offer to the public, after having put them back "in order”. He also insert in the book at least one piece that was not by the hand of the poet, suggesting a relationship to Auvray's work that goes beyond simple editing.
David Ferrand, imprimeur, éditeur et co-auteur des œuvres de Jean Auvray (1580 ?-1624)
Les œuvres du poète rouennais Jean Auvray (1580 ?-1624) sont longtemps restées une énigme pour la critique universitaire, à l’image de celles de nombreux autres minores de la période. Du point de vue éditorial, le cas de Jean Auvray se révèle à l’étude à la fois exemplaire et singulier. Si ses textes ont en leur temps trouvé place au sein de quelques recueils collectifs normands, ils ne semblent pas avoir beaucoup circulé ailleurs. Pourtant, d’assez nombreux imprimés et, parmi eux, deux importants recueils ont été publiés sous son nom de son vivant et juste après sa mort : Le Banquet des Muses, Rouen, D. Ferrand, 1623 et Les Œuvres sainctes, Rouen, D. Ferrand, 1626). Une telle carrière poétique s’explique en partie par le rôle particulier que joua l’imprimeur D. Ferrand – qui se disait l’ami de Jean Auvray – dans l’élaboration de l’œuvre de ce dernier, notamment posthume. Se posant en exécuteur testamentaire, David Ferrand semble être allé jusqu’à tenter de parachever l’œuvre interrompue : les choix de composition qui furent les siens, les textes qu’il choisit de publier et d’offrir au public, après y avoir « remis de l’ordre », selon ses propres termes, et allant jusqu’à insérer dans le livre au moins une pièce qui n’était pas de la main du poète, suggèrent un rapport à l’œuvre qui dépasse la simple édition.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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