Objectifs La première vague de pandémie de COVID-19 a généré un contexte de « risques » et d'incertitudes ainsi que des changements organisationnels chez les soignants de périnatalité français. Notre recherche visait donc à étudier l'impact psychosocial de cette première vague sur cette population. Méthode Nos participants (N= 565) étaient invités à répondre à un questionnaire en ligne qui comprenait des questions sur divers indices de santé et qualité de vie au travail (p. ex. ProQoL, stress perçu) ainsi que des questions relatives à l'impact de la pandémie sur l'organisation du travail. Une question ouverte était aussi mobilisée pour recueillir les trois principales préoccupations perçues de nos participants en lien avec la situation sanitaire. Résultats En plus d'avoir souligné le caractère multifactoriel des préoccupations de nos participants, nos résultats montraient un effet du statut des professionnels et du type de maternité sur nos divers indices de santé et qualité de vie au travail. De plus, considérer que la pandémie a eu un impact sur l'organisation du travail et au sein des équipes était associé à des scores plus faibles de santé et qualité de vie au travail. Toutefois, déclarer des impacts positifs sur l'organisation (principalement en termes de réduction de l'intensité du travail) était associé à des scores plus élevés de santé et qualité de vie au travail. Conclusion Nous proposons d'expliquer ce dernier résultat comme étant soit un effet réel de la pandémie sur l'organisation du travail, soit comme un phénomène de rationalisation cognitive.