Dans la présente étude je rends compte des classes flexionnelles dans la catégorie de possession (in-)aliénable en wayuunaiki, garifuna et lokono, trois langues de la branche nord des langues arawak. Parmi les objectifs de l’étude se trouvent: rendre compte des stratégies de marquage de possession inaliénable et aliénable dans les constructions possessives attributives, explorer la distribution des catégories sémantiques dans cette dichotomie (in-)aliénable et comparer les classes flexionnelles concernées. L’étude a été élaborée essentiellement avec des données écrites pour le garifuna et le lokono et des données écrites et élicitées en wayuunaiki. L’interaction entre les formes NONPOSS et POSSD de 651 noms a été étudiée. Parmi les résultats de la recherche se trouvent: les liens de parenté et les parties du corps sont très souvent traités de façon inaliénable; les objets divers quotidiens sont traités de façon inaliénable mais pas tout le temps; le wayuunaiki est la langue la plus complexe en termes de flexion et marquage, ensuite se trouve le lokono et après le garifuna; la catégorie aliénable dans la forme possédée et la catégorie inalíénable dans la forme non possédée sont les catégories les plus marquées morphologiquement.