Dans les articles du Mercure de France consacrés à l’Italie, les écrivaines, reléguées à la même place que leurs collègues masculins représentants de la littérature mineure, sont rares. Nous nous proposons d’analyser le discours critique que tiennent les chroniqueurs du Mercure à leur égard, afin de déterminer si les stéréotypes de genre, telles que, par exemple, les qualités supposément « féminines » comme la psychologie ou la finesse, sont à l’œuvre dans les pages de la revue et s’ils jouent un rôle dans son indifférence face aux écrivaines, à une époque où celles-ci restaient aux marges du monde littéraire et éditorial.