L'arrivée de Bitcoin a entraîné le passage vers des écosystèmes décentralisés grâce à l'échange de transactions sans tiers de confiance. Cependant, parmi les principaux défis auxquels doivent faire face les blockchains non permissionnées figurent la scalabilité et la sécurité. C'est dans cette optique qu'a été créé Sycomore, un registre distribué orienté graphe dont la structure s'auto-adapte au débit de transactions soumises. Dans cet article, nous présentons et évaluons une extension de Sycomore, Sycomore ++ dont la principale caractéristique est l'auto-adaptation de son débit de création de blocs au débit de transactions soumises. Nous comparons ensuite ses performances à celles de Bitcoin et de Sycomore. En s'appuyant sur des simulations par agents, nous évaluons la capacité de ces registres distribués à relever les défis susmentionnés, dans différents contextes d'exécution. L'un des principaux enseignements tirés de ces simulations est la capacité de Sycomore ++ à réduire considérablement le temps de confirmation des transactions, à réagir rapidement à toute variation soudaine du débit de soumission des transactions et à minimiser le gaspillage d'énergie, en comparaison avec les autres registres distribués basés sur le Proof-of-Work précédemment cités.