This article focuses on transatlantic interrelationships between advocacy groups calling for historical recognition, legal accountability and collective remembrance of communist-era crimes. A case study of three partly overlapping anti-communist networks established during and after the Cold War, in the United States and Europe, shows that the exchange of ideas across the Atlantic is not underpinned by a tightly institutionalised network but by cross-references between organisations with slightly diverging audiences, claims and future-oriented agendas. The article identifies two factors that account for the persisting fragmentation of this memory activism in the post-Cold War period: the distinct organisational and ideological roots of anti-communist networks and the idiosyncrasies of the political and institutional contexts in which they operate. RÉSUMÉ-Cet article analyse les liens transatlantiques entre des organisations militantes appelant à une reconnaissance historique, une mémoire commune et une judiciarisation des crimes de la période communiste. Une étude de cas portant sur trois réseaux anticommunistes partiellement imbriqués, créés pendant et après la guerre froide aux États-Unis et en Europe, montre que la circulation des idées des deux côtés de l'Atlantique n'est pas sous-tendue par un réseau étroitement institutionnalisé, mais par des références croisées entre des organisations dont les publics, les revendications et les agendas divergent légèrement. L'article identifie deux facteurs expliquant la fragmentation persistante de ce militantisme mémoriel dans l'aprèsguerre froide : les racines organisationnelles et idéologiques distinctes des réseaux anticommunistes et les particularités des contextes politiques et institutionnels dans lesquels ils opèrent.