Les trois campagnes de fouille de 2019, 2020 et 2021 ont permis de compléter les observations sur la courtine du rempart gaulois situé au pied du Schlossberg. Dans ce secteur, elles ont également mis en évidence des remaniements assez importants qui montrent que cette fortification devait être assez largement démantelée au VIe siècle. L’exploration d’une terrasse, au nord-est de la porte, n’a pas donné de résultat probant quant à l’occupation de cette zone. Les résultats les plus importants concernent la partie médiane du versant ouest et les différentes lignes de fortification qui y ont été édifiées. Plusieurs sondages localisés sur le mur païen, dans le secteur « de la citerne », au nord-ouest du site, ont montré qu’il avait fait l’objet d’une seconde phase de construction, datée de l’époque romaine, et contraignant ainsi la datation du mur à queues d’aronde entre La Tène finale et le Bas-Empire. La longue tranchée ouverte en travers de la terrasse intermédiaire a permis de documenter plusieurs aménagements défensifs insoupçonnés jusqu’alors : tout d’abord un large fossé de La Tène finale et sa probable contrescarpe ; un fossé de l’époque romaine et, un peu plus bas, un fossé médiéval.