Pour répondre aux enjeux environnementaux des prochaines années, les constructeurs automobiles devront explorer des voies nouvelles, alternatives aux chaînes de traction thermiques classiques alimentées par des hydrocarbures. Demain, les constructeurs pourraient proposer des concepts de motorisations thermiques alimentées par des carburants alternatifs dont la combustion ne produirait pas de dioxyde de carbone. Les carburants solides, tels que rencontrés en aérospatiale, ont la particularité de proposer des densités énergétiques élevées. Ils pourraient présenter un potentiel à exploiter en termes de rendement thermodynamique et d’émissions polluantes pour des applications transport. En effet, la combustion des particules métalliques ne produit pas de dioxyde de carbone, mais des oxydes métalliques qui peuvent être recyclés, afin de régénérer le métal original. Dans ce sens, les particules métalliques peuvent être considérées comme un simple vecteur énergétique. Cette étude s’intéresse aux propriétés réactives des particules solides micrométriques d’aluminium et de magnésium ainsi qu’aux particules émises lors du processus de combustion (taille, morphologie). Cette caractérisation permettra de dimensionner ensuite le système de combustion embarquée à bord d’un véhicule.