L’arrivée de la pandémie de COVID-19 en Italie a été assez étrange. Au début, tout le monde pensait que la situation de crise sanitaire ne durerait que deux semaines, mais les Italiens se sont retrouvés confinés trois mois dans leurs maisons, en attendant l’annonce de la fin de la crise par le premier ministre. Cette soudaine fermeture des activités a présenté un commencement aux contours aléatoires, puisque personne ne savait faire de prévisions sur la durée de l’urgence. La non-prévisibilité de la situation a eu des conséquences sur le secteur économique, aussi bien que sur les relations sociales. Le contexte musical a aussi été bouleversé depuis l’arrivée de la crise sanitaire, à cause de l’interruption prolongée de ses activités. Toutefois, l’inventivité des Italiens a été remarquable : au-delà des performances sur les balcons, les événements en livestreaming et sur les réseaux sociaux ont obtenu un succès remarquable. Dans la ville de Salerno, un phénomène particulier est né pour garder le contact entre les personnes, qui, par après, est devenu bien plus : les activités du Giannimondo. Il s’agit d’un projet créé par un jeune salernitain, Gianni Fiorito, qui a donc créé un espace culturel virtuel sous forme d’émission en livestreaming sur Instagram et Facebook (conduit par le même créateur). Les épisodes ont eu comme objectif de « garder les gens à la maison » depuis mars, essayant de proposer des contenus culturels intéressants. Gianni est un garçon de vingt-sept ans qui fait ses études à la faculté de droit, mais il est très intéressé par l’histoire, l’art, et la culture de sa ville, Salerno. Un journaliste l’a défini comme « aggregatore vivente » (agrégateur vivant), puisqu’il est supporté par la profondeur des relations humaines et a toujours eu la tendance de créer des liaisons entre les personnes sur des bases culturelles et personnelles (Bianchini).