L’expérimentation Ambassad’air consiste à prêter des microcapteurs de particules fines à des personnes volontaires et à les accompagner afin qu’ils s’approprient les questions de qualité de l’air. Les métrologues citoyens d’Ambassad’Air deviennent-ils des porteurs de cause capables de faire évoluer les comportements de leur entourage et les actions publiques sur la qualité de l’air ? Le projet CAPCI propose des recommandations pour la mise en oeuvre d’une démarche de métrologie participative dans le cadre d’un plan d’action pour lutter contre la dégradation de la qualité de l’air: Pour initier un projet qui se base sur de la captation citoyenne, il faut prévoir un accompagnement adapté aux personnes volontaires pour leur apporter suffisamment de connaissances sur les phénomènes physiques et les effets des polluants, sur la métrologie et sur les politiques publiques en faveur de la qualité de l’air. Par ailleurs, la sélection des modèles de microcapteurs est délicate, car elle doit prendre en compte l’ensemble du système capteur et, la gestion et l’analyse des données doivent également être anticipées. Enfin, un tel projet devrait inviter à la constitution d’espaces pour l’échange sur les expériences, les pratiques et les connaissances entre décideurs, acteurs opérationnels, participants et chercheurs.