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Chapitre D'ouvrage Année : 2016

L’origine préhistorique : une mémoire trouée

Résumé

Dormance, L’Enfant fossile et « Le Pont d’Arc » sont bâtis sur des restes archéologiques. Si la science leur donne essor, ces récits se confrontent surtout à l’impossibilité de tenir un discours global ou causal sur l’origine dont nul ne se souvient. Jean-Loup Trassard, Philippe Forest et John Berger évoquent un vide dans la mémoire grâce à une écriture parcellaire. L’humanité s’invente comme le fossile : elle prend sens quand ce qui préexistait réapparaît à la surface. Ces auteurs retrouvent dans le lointain temporel une réserve d’humanité, qui n’est pas une donnée héritée mais une identité précaire à construire.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03525360 , version 1 (13-01-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03525360 , version 1

Citer

Chloé Morille. L’origine préhistorique : une mémoire trouée. Roxane Barras. Ursprünge/Origines/Origins, 24, Peter Lang, 2016, Variations. Literaturzeitschrift der Universität Zürich. ⟨hal-03525360⟩
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