42 auteurs, de champs disciplinaires variés (écologues, géographes, urbanistes, aménageurs, architectes, paysagistes, économistes, sociologues, agronomes, informaticiens, juristes) de différentes nationalités, chercheurs mais aussi professionnels ont rassemblé leur réflexion dans cet ouvrage, décliné en deux tomes. Leur objectif est de questionner les relations que les citadins entretiennent avec les écosystèmes, surtout les espaces végétalisés, présents en ville, sans se borner aux seuls bienfaits de la nature, en intégrant aussi ses méfaits.L’entrée privilégiée est celle des services au sens large, intégrant plus particulièrement la notion de services écosystémiques. Là se situe l’apport majeur de cet ouvrage : un regard pluridisciplinaire et critique, parfois distancé, porté sur une notion désormais largement répandue chez les spécialistes, les chercheurs, mais aussi chez les praticiens et tous ceux qui ont en charge la gestion urbaine.C’est à ce public diversifié que s’adresse cet ouvrage, avec l’ambition de lui donner des clés de lecture, pour mieux comprendre la complexité de cette notion, ses implications, ses enjeux, sans omettre ses limites. Ce premier tome dévoile l’ambivalence de la relation entre la nature et la ville. Les exemples pris dans différents contextes culturels dévoilent une oscillation entre destruction et besoin, entre bien-être et exclusion sociale. Pour autant, la demande de nature est croissante, sa présence aussi. De nouveaux dispositifs voient le jour, traduisant des changements de paradigmes. Avec eux, ce sont de nouveaux vocables que les acteurs doivent s’approprier. La notion de services écosystémiques est ainsi de plus en plus usitée par les gestionnaires et les décideurs, accompagnant des changements de représentations et de pratiques.Ce tome questionne ainsi l’opérabilité du concept et, à travers lui, la manière dont la nature en ville est prise en compte par les pouvoirs publics.