Découvrir un territoire par la marche induit bien d’autres choses que de le saisir à travers la carte comme le font les analyses paysagères et le projet urbain. La traversée permet de s’affranchir tant d’une représentation de l’espace en termes de surfaces que des fonctions rhétoriques d’argumentation et de conviction dévolues à la carte ou au plan. Marche et paysage constituent deux leviers majeurs des démarches actuelles pour projeter le devenir des territoires métropolitains faits de ville, de nature et d’une urbanisation qualifiée aujourd’hui de périurbaine (ou de suburbaine)