Cette communication propose de déterminer les particularités de la recherche en histoire du droit urbain médiéval. D’abord, la nécessité, dans les sources urbaines, d’identifier les termes polysémiques, comme celui de notaire, ou au contraire la pluralité des termes qui désignent un seul et même objet de recherche, comme ceux de notaire du consulat et tabellion du consulat qui renvoient souvent à un unique agent ; ensuite, l’utilité du recours aux monographies des érudits mais avec une certaine précaution puisque ces dernières peuvent comporter des concepts anachroniques, comme celui de « république ».