Crossed views on the La Tène sanctuary of La Peyrouse (Saint-Félix-de-Villadeix, Dordogne): comparison of geophysics and archaeological data
Regards croisés sur le sanctuaire laténien de La Peyrouse (Saint-Félix-de-Villadeix, Dordogne) : confrontation des données géophysiques et archéologiques
Résumé
The sanctuary of La Peyrouse is located in Saint-Félix-de-Villadeix (Dordogne, France). It was discovered in 2019 during an extensive magnetic survey on a Celtic and antique occupation. New surveys combining the magnetic and electrical method focused on the building, was carried out within a Ph.D., which part of a regional collective program (RAPSODIE: Reconnaissance des Agglomérations Protohistoriques du Sud-Ouest: Développement, Imagerie, Environnement). The results documented this structure providing its plan and a first vertical image of remains with an E.R.T. The building is a ditched enclosure of 25m on each side, open to the east, delimiting an internal space of 700 m². In 2020, archeological excavation completed the non-intrusive approach by precisely identifying the source of the magnetic and electrical anomalies. The comparison between geophysical and excavation data helps us to better understand the first certified sanctuary in the territory of the Petrocores, in connection with an open agglomeration from the 3rd century BC, an early grouped settlement type which still poorly known in Celtic Europe.
Le sanctuaire de La Peyrouse est situé sur la commune de Saint-Félix-de-Villadeix en Dordogne. Il a été découvert en 2019 lors d’une campagne extensive de prospection magnétique, réalisée sur un site d’habitat protohistorique et antique. De nouvelles prospections géophysiques ciblées, combinant méthodes magnétique et électrique, ont été menées dans le cadre d’une thèse intégrée au projet RAPSODIE (Reconnaissance des Agglomérations Protohistoriques du Sud-Ouest : Développement, Imagerie, Environnement). Les résultats obtenus ont permis de documenter davantage ce bâtiment, en livrant son plan et une première vision verticale des vestiges conservés grâce à une section électrique transversale. Il s’agit d’un enclos fossoyé quadrangulaire d’environ 25 m de côté, ouvert à l’est, délimitant un espace interne aménagé d’environ 700 m². En 2020, une fouille archéologique a complété cette approche non destructive en identifiant précisément la source des anomalies magnétiques et électriques. La confrontation des données géophysiques et archéologiques permet ainsi d’appréhender le premier sanctuaire attesté du territoire des Pétrocores, au cœur d’une agglomération ouverte du IIIe s. av. J.-C., un type d’habitat groupé précoce encore mal connu en Europe celtique.
| Origine | Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte |
|---|
