L’ALBUM BRETON DE MAX JACOB : II. ENQUÊTE SUR L’ALBUM BRETON :DE LA « FANTAISIE » À L’AUTOBIOGRAPHIE SYMBOLIQUE
Abstract
E xaminer l'exemplaire unique de L'Album breton provoque d'abord une émotion analogue à celle que suscite « l'oeuvre ultime. » Sans être la dernière production du poète, elle n'en a pas moins une tonalité testamentaire. En effet, le lecteur d'aujourd'hui l'associe spontanément à l'issue tragique de la vie de son L'ALBUM BRETON DE MAX JACOB II. ENQUÊTE SUR L'ALBUM BRETON : DE LA « FANTAISIE » À L'AUTOBIOGRAPHIE SYMBOLIQUE Françoise NICOL* en collaboration avec Patricia SUSTRAC** « Le Breton étudie au milieu des drapeaux du monde et un ange est descendu vers lui » Max Jacob, Défense de Tartufe, O., 475. NB L'Album breton bénéficie d'un inventaire scientifique (p. 353-377). Les numéros des pages renvoient à la pagination de L'Album breton. Les références des illustrations suivent cette pagination ; nous indiquons également les reproductions des planches du cahier hors-texte couleur encarté entre les pages 368 et 369. * Maître de conférences émérite à l'Université de Nantes, Françoise Nicol se consacre aux relations entre la littérature et les arts visuels, à partir des avant-gardes du début du xx e siècle. Elle est spécialiste de Georges Limbour dont elle a établi avec Martine Colin-Picon l'édition des écrits sur l'art. Depuis 2018, à la faveur d'un projet de recherche mené en France et à l'Université de Sophia, à Tokyo, elle s'intéresse particulièrement aux artistes japonais de l'après-guerre (carnet de recherche en ligne : https://relarts.hypotheses.org/).
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