A database about the Members of European Parliament: Contributions and limitations of automated data collection in the study of European political elites
Une base de données sur les parlementaires européens. Apports et limites de la collecte automatisée de données dans l’étude des élites politiques européennes
Résumé
Over the past 25 years, a field of research concerning the careers of Members of the European Parliament (MEPs) has developed. Drawing on a massive amount of accessible open data, we have assembled an updated database including all MEPs from 1979 to September 2019. In this note, we describe the data collection processes and the construction of the database. Then, we propose an application concerning the turnover at the EP following the 2019 European elections. The longitudinal perspective provided by the database allows us to describe this turnover, which is important, but varies greatly according to nationality and political group, and does not fundamentally alter the division of parliamentary power. Finally, we identify some limitations: the lack of data in MEP profiles and difficulties both in the comparison between people from 27 countries and the comparison over a long period (1979–2019). As a result, the article shows that automated data collection can be very useful. However, in the case of individuals, as MEPs, it should be seen as a complementary source to other sources.
Au cours des 25 dernières années, un champ de recherche concernant les carrières des députés européens s’est développé. En nous appuyant sur une quantité massive de données ouvertes accessibles, nous avons assemblé une base de données incluant tous les députés européens de 1979 à septembre 2019. Dans cette note, nous décrivons les processus de collecte de données et la construction de la base de données. Ensuite, nous proposons une application concernant le turnover au parlement européen (PE) suite aux élections européennes de 2019. La perspective longitudinale offerte par la base de données permet de décrire ce turnover, important mais très variable selon la nationalité et le groupe politique, et qui ne modifie pas fondamentalement la division du pouvoir parlementaire. Enfin, nous identifions plusieurs limites : le manque de données dans les profils des députés européens et les difficultés à la fois dans la comparaison entre les personnes de 27 pays et la comparaison sur une longue période (1979–2019). Par conséquent, l’article montre que la collecte automatique de données peut être très utile. Cependant, dans le cas d’individus, comme ici les députés européens, elle doit être considérée comme une source complémentaire à d’autres.
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