London Impressions d’Alice Meynell et William Hyde (1898) : fabrique du livre et connectivité
Résumé
At a time when print was being challenged by new media that dematerialized information flows, the illustrated book London Impressions reflected an ideal of connectivity. A folio published by Constable in 1898, it gathered essays by Alice Meynell and photogravures and etchings by the English artist William Hyde. This article explores the editorial strategy that provided a record of fin-de-siècle urban modernity and aimed to guarantee the sustainability of the book as medium of inscription and transmission in a changing market. It contextualizes the way Hyde’s images were manufactured and tackles the material and medial notion of connectivity from the perspective of ecocriticism and media archeology.
À une époque où l’imprimé est concurrencé par les nouveaux médias qui dématérialisent le flux de l’information, l’ouvrage illustré London Impressions reflète un idéal de connectivité. Publié chez Constable en 1898, cet in-folio rassemble des essais d’Alice Meynell et des héliogravures et eaux-fortes de l’artiste anglais William Hyde. Cet article s’attache à définir la stratégie éditoriale mise en œuvre pour consigner l’expérience de la modernité urbaine à la fin du siècle afin d’assurer la pérennité du livre comme support d’inscription et moyen de transmission sur un marché en pleine mutation. Il contextualise la fabrique des images du livre et aborde la notion matérielle et médiale de connectivité du point de vue de l’écocritique et de l’archéologie des médias.