Cytoplasmic variability in androgenetic doubled haploid lines of triticale
Recherche d’une variabilité cytoplasmique chez des lignées haploides doublées androgénétiques de triticale
Résumé
The aim of this investigation is to establish if cytoplasmic alterations could be responsible for the reduction of growth vigour and low grain yield observed in certain doubled haploid lines of hexaploid triticale obtained via in vitro androgenesis. Study of a complete 9 x 9 diallel cross involving androgenetic lines and control lines on both Triticum aestivum and T. timopheevi cytoplasm showed that : - maternal effects were non significant for 9 out of 16 quantitative characters analysed following the GRIFFING model ; - when there were maternal effects, the androgenetic lines did not show any particular behaviour compared with the control lines, except for the green regeneration rate of androgenetic embryos. Mitochondrial DNA analysis by electrophoresis of restriction fragments after cleavage with 6 enzymes did not show any difference between androgenetic lines and control lines on T. aestivum cytoplasm. Cytoplasmic variation cannot therefore be the main explanation for the altered phenotypes observed on some androgenetic lines of hexaploid triticale.
On a recherché si d’éventuelles modifications cytoplasmiques pouvaient être responsables de la baisse de vigueur végétative et d’un faible rendement en grain de certaines lignées haploïdes doublées obtenues par androgenèse in vitro chez le triticale hexaploïde. L’étude d’un croisement diallèle complet de taille 9 x 9 réalisé entre des lignées androgénétiques et des lignées témoins sur cytoplasme de Triticum aestivum ou de T. timopheevi montre que : - Les effets maternels ne sont pas significatifs pour 9 des 16 caractères quantitatifs analysés selon le modèle de GRIFFING. - Lorsque des effets maternels existent, on n’observe pas de comportement particulier des lignées androgénétiques par rapport aux lignées témoins, sauf pour le taux de régénération in vitro. L’analyse des ADN mitochondriaux par électrophorèse des fragments de restriction obtenus après hydrolyse par 6 enzymes différents ne montre aucune différence entre les lignées androgénétiques et les lignées témoins sur cytoplasme de T. aestivum. L’hypothèse de variations cytoplasmiques ne semble pas devoir être privilégiée pour expliquer les phénotypes inhabituels observés sur certaines lignées androgénétiques de triticale.
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