Probability-based versus quota-based surveys? Selection and self-selection biases persist among the oldest old
Résumé
As Jan-Lucas Schanze shows, probability-based surveys better reflect the share of people “85 years and over” in samples than quota surveys. But they still seem to be affected by the same selection/self-selection biases as quota surveys. In particular, they include an excessively high share of voters, even in segments with high abstentionism, such as the “85 years and over” group. They do not enable the detection of the beginning of the decline in participation from the age of 70, or the acceleration of the abstention trend from the age of 80, let alone the collapse of participation among those “85 years and over.” They are no more effective than quota surveys in identifying the evolution of participation with aging. This finding seems to confirm that the issue here is not so much sampling techniques as particularly powerful selection/self-selection biases in the oldest age-group: among those “85 years and over,” individuals who are healthier, cognitively higher functioning, and therefore most active socially and politically most readily agree to participate in surveys. As a result, subsamples of the elderly and very elderly are unrepresentative of the age-groups they are supposed to represent.
Comme le montre Jan-Lucas Schanze, les enquêtes fondées sur la probabilité reflètent mieux la proportion de personnes de « 85 ans et plus » dans les échantillons que les enquêtes sur les quotas. Mais elles semblent toujours être touchées par les mêmes biais de sélection et d'autosélection que les enquêtes sur les quotas. En particulier, elles comprennent une proportion excessivement élevée d'électeurs, même dans des segments où l'abstentionnisme est élevé, comme le groupe des « 85 ans et plus ». Elles ne permettent pas de détecter le début du déclin de la participation à partir de 70 ans, ni l'accélération de la tendance à l'abstention à partir de 80 ans, sans parler de l'effondrement de la participation parmi les « 85 ans et plus ». Elles ne sont pas plus efficaces que les enquêtes sur les quotas pour déterminer l'évolution de la participation au vieillissement. Cette constatation semble confirmer que le problème ici ne concerne pas tant les techniques d'échantillonnage que les biais de sélection et d'auto-sélection particulièrement puissants dans le groupe d'âge le plus âgé : parmi les personnes de « 85 ans et plus », les personnes qui sont en meilleure santé, qui ont un fonctionnement cognitif plus élevé et qui, par conséquent, sont les plus actives sur le plan social et politiquement sont plus à même d'accepter de participer à des enquêtes. Par conséquent, les sous-échantillons de personnes âgées et de personnes très âgées ne sont pas représentatifs des groupes d'âge qu'ils sont censés représenter.