Are tree species diversity and dominance good indicators of understory diversity ? A case study in French lowland oak forests - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2008

Are tree species diversity and dominance good indicators of understory diversity ? A case study in French lowland oak forests

La diversité et l'équitabilité des espèces d'arbres sont-elles de bons indicateurs de la diversité floristique ? Etude de cas en chênaies françaises

Frédéric Gosselin
S. Barbier
Richard Chevalier
Laurent Bergès
Philippe Balandier

Résumé

Tree species is one of the main attributes of forest ecosystems, that modifies resources levels (light, nutrients, water), and so, indirectly, understory vegetation composition and diversity. Furthermore, forest managers often apprehend biodiversity through the diversity of tree species. This may explain why two biodiversity indicators based on tree species diversity are used, without strong prior scientific validation, in Europe and France respectively: (1) tree species richness as a positive indicator, and (2) relative abundance of the main species ("dominance") as a negative indicator. We developed Bayesian statistical models to test these indicators for the richness of ecological groups of understory vegetation species, classified according to their successional status and/or their shade tolerance. We compared these models with other ones, based on tree species composition and abundance. We worked in 49 stands of adult lowland forests in the center of France (Bassin Parisien), in a controlled site type. Tree species richness and dominance of the main tree species were not good indicators of understory vegetation species richness. There were better indicators than tree species richness or dominance, such as the abundance of tree species successional groups (pioneers, oaks, shade tolerant trees). The magnitude of the effects however varied among ecological groups of vascular plants. We discuss the meaning and limitation of our results in the light of possible extensions of this approach to bigger data sets. First, we discuss the magnitude and significance of the effects and their relation to the sampling scheme. Second, the best model is a multivariate model which is more difficult to communicate to forest managers or policy-makers than an indicator simply based on tree species richness. Lastly, our approach deals only with plant biodiversity; other taxa should also be considered.
La diversification des essences arborées en forêt est préconisée pour plusieurs raisons, parmi lesquelles l'augmentation de la diversité végétale. Cet effet a priori positif sur la flore du sous-bois n'a cependant pas été beaucoup étudié. La diversité en essences a plusieurs composantes. Parmi les quelques études disponibles qui se sont intéressées à l'effet de la diversité (richesse ou indice de shannon) en essences sur la diversité des strates herbacées ou muscinales, certaines montrent un effet positif. L'effet négatif d'essences de sous-étage telles que le charme a été montré, mais on manque de données sur l'effet du degré de mélange d'essences arborées, en particulier en France. Les principaux indicateurs de biodiversité basés sur la diversité en essences sont la richesse en essences en elle-même et le niveau de pureté de l'essence dominante (indicateurs de gestion durable 4.1 et 4.1.1, édition 2006, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche). Nous avons testé dans des forêts de Brie (peuplements adultes à base de chêne, charme, tilleul, bouleau et tremble) l'effet de la richesse en essences et l'effet de la pureté. Nous distinguons les espèces de la flore (vasculaires et bryophytes) en plusieurs groupes selon leur caractère forestier. Nous avons comparé ces deux indicateurs à d'autres indicateurs potentiels de biodiversité. Nos résultats montrent que ces deux indicateurs ont des effets non significatifs, souvent faibles. Un modèle indicateur, basé sur l'abondance de différents groupes d'essences, apparaît être un meilleur indicateur de biodiversité floristique. Attention, ces résultats ne sont pas forcément généralisables ; des études doivent être menées sur d'autres forêts françaises. Pour le moment, trop peu d'études se sont intéressées à l'effet de la diversité en essences sur la flore. Enfin, d'autres groupes que la flore devraient être étudiés.
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Dates et versions

hal-02590770 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Frédéric Gosselin, S. Barbier, Richard Chevalier, Laurent Bergès, Philippe Balandier. Are tree species diversity and dominance good indicators of understory diversity ? A case study in French lowland oak forests. IUFRO Conference on Biodiversity in Forest Ecosystems and Landscapes, Aug 2008, Kamloops, Canada. pp.27. ⟨hal-02590770⟩

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