Activités économiques et ancrage territorial : le cas des stations de montagne.Rapport de 2ème année - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Rapport Année : 2005

Economical activities and territorial embeddedness: the example of the ski-resorts

Activités économiques et ancrage territorial : le cas des stations de montagne.Rapport de 2ème année

E. Marcelpoil

Résumé

Ce programme de recherche s'inscrit dans une réflexion sur le développement durable, appliqué au tourisme. Les thèses du développement durable visent à développer un tourisme de qualité, durable, défini comme « toute forme de développement, aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales, et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l'épanouissement des individus qui vivent, travaillent ou séjournent dans les espaces protégés » (source : Charte européenne de tourisme durable pour les espaces protégés, novembre 1997). C'est donc dans cette perspective de développement durable, que nous appelons « ancrage territorial », que se situe notre recherche sur les stations de montagne : comment les stations s'inscrivent dans leur territoire ? Quelles sont les composantes de cet ancrage ? Quels en sont les points forts ? Ce questionnement fait écho au contexte ambiant difficile pour le tourisme d'hiver, dans un pays qui reste pourtant la première destination touristique mondiale. Les interrogations portent en premier lieu sur la demande touristique, son évolution mais aussi ses attentes. Il est aujourd'hui avéré que la concurrence entre stations de montagne est vive, mais une concurrence à laquelle s'ajoute l'attrait des destinations exotiques, souvent favorables en termes de prix. Les fluctuations de la clientèle sont notoires mais affichent tendanciellement un déclin, conformément à la maturité du marché. Ceci oblige les opérateurs touristiques à de constantes adaptations de leurs offres. Les dernières analyses insistent par exemple sur la disparition des pratiques liées au tourisme de masse ; elles notent une tendance à la fragmentation des séjours, qui deviennent plus courts. Les acteurs publics, en particulier les élus locaux, tendent de remédier à ces difficultés. La loi Montagne de 1985 est venue confirmer la responsabilité des communes et des échelons pluricommunaux, en tant qu'autorités organisatrices sur le pilotage du développement touristique. Les élus cherchent alors à intervenir dans toute une série de domaines d'activités, en vue de favoriser la performance de l'outil station. La si médiatique question de la démocratie participative est également au c½ur des débats dans le management des stations de montagne. L'implication inégale des populations locales dans le développement touristique se révèle dommageable pour l'avenir de ce secteur. Enfin, les stations de montagne sont en général associées à la logique du tourisme de masse, véhiculée par l'implantation des stations dites intégrées, durant la période des Trente Glorieuses. S'y ajoute aujourd'hui la perception d'atteintes fortes sur l'environnement, les ressources, le paysage, handicapant les perspectives futures de développement, notamment dans une optique de durabilité. Dans ce contexte sociopolitique, notre recherche se propose d'analyser les dynamiques d'évolution des stations de montagne et d'apprécier leur degré de durabilité. Ce rapport rend compte de l'activité de recherche de 2ème année.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02587218 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

E. Marcelpoil. Activités économiques et ancrage territorial : le cas des stations de montagne.Rapport de 2ème année. irstea. 2005, pp.36. ⟨hal-02587218⟩

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