Shared artistic approaches : a more democratic cultural process ?
Démarches artistiques partagées : des processus culturels plus démocratiques ?
Résumé
This article deals with the approaches that some artistic teams co-develop with non-professionals of the art worlds.
These approaches update themes already carried by the currents of popular education or the counterculture movements of the 1970s, but they can also be linked to contemporary standards such as cultural rights. Taking into account the diversity of the cultural identities of the involved actors each time leads to new and tailor-made processes.
A first example shows both the importance of the local partnerships that can be developed and of the mediators between the artists and the populations that will be involved. The ability to adapt the approach over time requires a cooperation framework that is both precise and flexible, especially since several phases of the process are to be considered. The question of valuing and evaluating the process should also not be overlooked. Other examples of shared artistic approaches illustrate ideological and organizational similarities, despite the diversity of the implemented devices.
In a global context which remains unfavourable to them, these approaches deserve to be better recognized and supported, as a new pillar of cultural development more concerned with diversity and interculturality.
Cet article porte sur les démarches que certaines équipes artistiques co-élaborent avec des non professionnels des mondes de l'art.
Si ces démarches actualisent des thèmes déjà portés par les courants de l'éducation populaire ou les mouvements de contre-culture des années 1970, elles peuvent également être mises en lien avec des référentiels contemporains comme celui des droits culturels. La prise en compte de la diversité des identités culturelles des acteurs impliqués conduit à des processus à chaque fois inédits et construits sur mesure.
Un premier exemple montre l'importance des partenariats locaux qui pourront être développés et des médiateurs entre artistes et populations qui sauront être impliqués. La capacité d'adaptation de la démarche au fil du temps exige un cadre de coopération tout à la fois précis et souple, d'autant que plusieurs phases du processus sont à envisager. La question de la valorisation et de l'évaluation de la démarche n'est, elle aussi, pas à négliger. D'autres exemples de démarches artistiques partagées illustrent des similitudes idéologiques et organisationnelles, malgré la diversité des dispositifs mis en œuvre.
Dans un contexte global qui leur reste peu favorable, ces démarches mériteraient d'être mieux reconnues et soutenues, en tant que nouveau pilier d'un développement culturel plus soucieux de diversité et d'interculturalité.
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