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Communication Dans Un Congrès Année : 2019

La cytométrie en flux : une approche pertinente pour l’étude des cellules épithéliales mammaires bovines

Résumé

La production de lait dépend fortement du développement de l'épithélium mammaire. Dès la puberté, les cellules souches adultes mammaires (MaSC) et, les cellules progénitrices qui en dérivent, participent au développement de l’épithélium mammaire en donnant naissance aux cellules épithéliales matures (luminales et basales/myoépithéliales). Dans le tissu mammaire adulte, ces mêmes MaSC sont à l’origine du potentiel régénératif du tissu sécrétoire lors de chaque cycle de reproduction. Pour mieux comprendre le rôle de ces cellules dans la construction et l’homéostasie du tissu épithélial, responsable du potentiel laitier chez la vache, nous avons entrepris d’identifier et de caractériser le lignage épithélial par des approches de cytométrie en flux et de tri cellulaire. Sur la base de l’expression de deux marqueurs de surface membranaire, CD49f et CD24, nous avons mis en évidence quatre sous-populations distinctes engagées dans le développement mammaire à la puberté. A partir du phénotype et de la signature moléculaire (expression de gènes cibles) de chacune de ces sous-populations cellulaires triées, nous avons montré qu’au stade de la puberté, l’épithélium mammaire contient de rares cellules souches mammaires, des cellules progénitrices à typage mixte luminal/basal et des cellules luminales et basales. Fort de ces premiers résultats, nous avons ensuite comparé ces sous-populations épithéliales à trois stades physiologiques clés chez la vache laitière : la puberté (génisses de 17 mois), la lactation (vaches multipares produisant 35 kg de lait) et le tarissement (vaches taries). Il apparait que ces (sous)populations diffèrent soit en proportion soit en caractéristiques, voire les deux, à ces différents stades. L’ensemble de nos données montre que le lignage épithélial évolue substantiellement au cours de la vie de la vache. Nous avons concomitamment acquis de nouvelles informations sur un domaine peu étudié : la hiérarchie des cellules épithéliales de la glande mammaire chez la vache laitière. L’approche cytométrique, développée pour identifier et phénotyper les cellules épithéliales du tissu mammaire, est une approche que l’on peut appliquer à d’autres matrices que le tissu (cellules, lait,…). A partir d’analyse en cytométrie en flux de cellules marquées avec CD49f et CD24, nous avons aussi pu caractériser le phénotype de lignées cellulaires mammaires bovines couramment utilisées dans nos laboratoires. Appliquée aux cellules isolées du lait, cette technologie informe sur le type de cellules épithéliales exfoliées dans le lait ainsi que leur nombre. Concrètement, cette approche cytométrique représente un outil de phénotypage pertinent pour distinguer les types cellulaires épithéliaux, et ceci sur de nombreuses matrices.
Transversalité GM 2019-LF-diaporama.pdf (2.42 Mo) Télécharger le fichier
Format : Présentation

Dates et versions

hal-02375171 , version 1 (21-11-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02375171 , version 1
  • PRODINRA : 488078

Citer

Laurence Finot, Eric Chanat, Marion Boutinaud, Sergine Even, Pierre Germon, et al.. La cytométrie en flux : une approche pertinente pour l’étude des cellules épithéliales mammaires bovines. XVIIIe journée transversalité Glande Mammaire Lait (GML), Nov 2019, Paris, France. ⟨hal-02375171⟩
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