Earth’s ices melting: and if the greenhouse effect of anthropogenic CO2 is not the (only) cause?
La fonte des glaces : et si l'effet de serre du CO 2 anthropique n'était pas la (seule) raison ?
Résumé
The all-sided information provided by greenhouse gas experts is disturbing. Future ocean level and atmosphere temperature raises are assigned to an increase of "greenhouse effect" due to the surplus of carbon dioxide (CO2) of anthropogenic origin. Reducing the fossil sources of CO2 is therefore the recommended solution. However, the related dogma is subject to polemics. As an alternative, the present approach is based on the exploitation of twelve facts and not on assumptions and calculations. It is shown that a minimal estimate of the global thermal energy consumed in 2018 (0.1 Zj) and the estimated heat necessary to melt the ices that disappeared during the year (0.08 Zj) are of the same order of magnitude. This observation suggests that the greenhouse effect of fossil CO2 is not necessary to explain the disappearance of ices. The discussion shows that taking into account the generally neglected anthropogenic heat and the water phase-transfer equilibria may explain the discrepancy observed between the rather small variations in average atmospheric and oceanic temperatures and the considerable ices melt. It is shown that the increases of total energy, of anthropogenic heat and of melted ices exhibited the same trends over the 2000-2018 period of time. A few years should be enough to confirm or invalidate these trends. In case of confirmation, replacing the fossil sources of energy by other sources to limit climate changes may turn to be ineffective if these new sources supply equivalent amounts of heat. It is the controls of population and of its bulimia in energies that will have to be promoted.
Les informations diffusées par les spécialistes de l'effet de serre sont troublantes. Les perturbations climatiques sont attribuées à tout-va à un accroissement de « l'effet de serre » naturel dû à l'augmentation de la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique CO2). Diminuer ces sources de CO2 est donc la solution recommandée. Le domaine est toutefois sujet à polémiques. L'analyse originale proposée est fondée sur 12 faits scientifiques et non sur des hypothèses et des calculs. Il est montré qu’une évaluation de l’énergie thermique anthropique diffusée dans l’environnement en 2018 (0,1 Zj) et la chaleur nécessaire pour fondre les 240 Gt de glaces données comme disparues dans l'année (0.08 Zj) sont du même ordre de grandeur. Ce constat suggère qu'il n'est pas nécessaire de faire appel à l'effet de serre pour expliquer la disparition des glaces de plus en plus évidente au fil des années. La discussion montre que la prise en compte de l'énergie thermique anthropique généralement négligée permet d'apporter une explication logique à l'observation de peu de variations des températures moyennes de l'atmosphère et des eaux océaniques quand la fonte des glaces est considérable. Il est aussi montré que les courbes de croissance de l'énergie totale, de la chaleur anthropique et de la fonte des glaces suivent les mêmes tendances sur la période 2000-2018. Quelques années devraient suffire pour confirmer ou infirmer ce constat. En cas de confirmation, remplacer les sources fossiles de CO2 pour limiter les effets climatiques sera inutile si les nouvelles sources fournissent autant de chaleur. C'est le contrôle de la croissance de la population et celui de la boulimie d'énergies nécessaire à l'humanité qu'il faudra promouvoir. Si rien n'est fait, la disparition totale des glaces pourrait survenir dans une centaine d'année, laissant aux équilibres eau ↔ vapeur ↔ eau (nuages et pluies)) le soin de gérer les apports de chaleur anthropiques.
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