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Communication Dans Un Congrès Année : 2018

New, simple and biologically validated breast implant classification / Nouvelle classification des surfaces d’implants mammaires validée par analyse moléculaire de capsules péri-prothétiques non-pathologiques

Charles Garabedian
Isabelle Brigaud
  • Fonction : Auteur
Maxence Bigerelle

Résumé

Une fois implantées, les prothèses mammaires sont reconnues par les tissus hôtes comme un corps étranger et sont donc isolées de l’organisme par une fine membrane fibreuse et hermétique appelée coque ou capsule périprothétique. La biocompatibilité de l’implant repose alors sur la capacité de l’organisme à établir une interface saine, la coque, entre le biomatériau et les tissus. Pour permettre une meilleure intégration et favoriser leur adhésion aux tissus mammaires les implants sont généralement «texturés», c’est-à-dire qu’on implémente à leur surface externe des reliefs au cours de leur processus de fabrication. En conséquence, les implants sont caractérisés selon l’amplitude de leurs rugosités qui varient de lisses (absence de rugosité) à nano, micro, méso ou macrotexturés pour les implants présentant le plus d’aspérités. Bien que le sujet soit toujours extrêmement débattu, de nombreuses études soulignent un lien de causalité entre l’amplitude de la rugosité et l’apparition de pathologies liées aux chirurgies plastiques, nécessitant de classifier méthodiquement et quantitativement les différents types de surfaces existantes. Dans cette étude, nous avons analysé de façon exhaustive la topographie de surface de 7 types d’implants à partir d’une méthodologie validée statistiquement et basée sur des mesures de rugosité par micro-tomographie et interférométrie. De ces analyses nous avons discriminé des paramètres surfaciques pertinents biologiquement et avons établi 3 catégories topographiques distinctes: les "pics et vallées", les "pores ouverts" et les "cavités ouvertes ", ces dernières présentant les surfaces les plus rugueuses. L’impact moléculaire de ces 3 classes de surface a ensuite été analysé par qPCR sous l’hypothèse que les signaux topographiques sont intégrés spécifiquement et de façon différentielle par les tissus sains environnants. Suivant les classes topographiques examinées, nous avons pu montrer des variations dans le profil d’expression de gènes liés aux processus de synthèse/dégradation de la matrice extracellulaire (MMPs and TIMPs) et à la réaction inflammatoire. En outre, une analyse histologique a permis de démontrer que la topographie des implants influence spécifiquement l'organisation tissulaire des capsules périprothétiques. Dans leur ensemble, nos résultats confirment la pertinence biologique de la classification établie et confirment que le choix de la topographie des implants mammaires pourrait être un facteur favorisant le développement de pathologies post-opératoires récurrentes.

Domaines

Matériaux
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02181120 , version 1 (11-07-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02181120 , version 1

Citer

Charles Garabedian, Isabelle Brigaud, Laurent Pieuchot, Arnaud Ponche, Maxence Bigerelle, et al.. New, simple and biologically validated breast implant classification / Nouvelle classification des surfaces d’implants mammaires validée par analyse moléculaire de capsules péri-prothétiques non-pathologiques. Matériaux 2018, Nov 2018, Strasbourg, France. ⟨hal-02181120⟩
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