La réception du congrès de Vienne dans la "culture populaire"
Résumé
Die Rezeption des Wiener Kongresses in der Popularkultur : « eine erhabene Szene jenseits aller Beschreibung »
In diesem Beitrag wird der Versuch unternommen zu zeigen, wie und warum der Kongress sich sofort in das Gedächtnis der Menschen - der Teilnehmer wie der Zaungäste - eingeprägt hat (Siehe z. B. La Garde, Fêtes et souvenirs du Congrès de Vienne. Tableaux des salons, scènes anecdotiques et portraits 1814-1815, Paris, A. Appert, 1843, S. 9 : « der Kongress hatte den Charakter eines großen Festes zu Ehren der allgemeinen Befriedung erhalten, eines zu Erholungszwecken ausgerichteten Festes für alles, was durch Bewegung an Vielfältigkeit aufgeboten werden kann le congrès avait pris le caractère d’une grande fête, donnée en l’honneur de la pacification générale, fête du repos préparé pour tout ce que le mouvement peut offrir de varié. »). ). Nach einer zwanzigjährigen Periode fast ununterbrochener Konflikte waren die in seine Ergebnisse gesetzten Hoffnungen dermaßen groß, dass sie in jedem Fall enttäuscht werden mussten. (« Alle Welt schien sich mit einem Wort im Zustand eines sich in einem angenehmen Traum wiegenden Mannes zu befinden, der dessen Ende vorausahnt und sich deswegen Leere und Wirklichkeit des Wachzustandes vom Leib halten will. (Comte de La Garde, S. 12). Wir werden hier unser Augenmerk nicht auf « wissenschaftliche » Texte (z. B. von Juristen oder Historikern) richten, sondern auf Manifestationen der Popularkultur, um die Invarianten der Erinnerung an den Kongress herauszustreichen, die sich zum Teil 200 Jahre gehalten haben, wie jene in den Memoiren eines Comte de La Garde (1843) eingefangenen Eindrücke, die wir nicht nur in Operetten wie Strauss’ Wiener Blut (1873-1899) wiederentdecken, sondern auch noch in den (Kriminal-)Romanen von Breier (1854), Bacher (1869), Knobloch (1955) und letztlich Tomandl (2004), und schließlich im Film. Vielleicht kommt auch bald ein Computerspiel mit dem Wiener Kongress als Kulisse im Stile von Assassin’s creed auf den Markt ?
L'article essaie de montrer que l’événement que fut le Congrès de Vienne a marqué immédiatement les mémoires de toutes les couches sociales – ou presque – de tous les pays concernés (La Garde, Fêtes et souvenirs du Congrès de Vienne. Tableaux des salons, scènes anecdotiques et portraits 1814-1815, Paris, A. Appert, 1843, p. 9 : « le congrès avait pris le caractère d’une grande fête, donnée en l’honneur de la pacification générale, fête du repos préparé pour tout ce que le mouvement peut offrir de varié. »). Intervenant après 20 années de conflits quasi-ininterrompus, les espoirs placés en lui sont par conséquent démesurés, mais aussi à la mesure de la réunion de tous les pays européens dans la capitale autrichienne (« Tout le monde, en un mot, semblait être dans cet état d’un homme qui, bercé par un songe agréable dont il pressent la fin, veut éloigner le vide et la réalité du réveil. » Comte de La Garde, p. 12). Au-delà des textes de juristes ou d’historiens, ce qui nous intéressera seront les traces que le Congrès a laissées dans les mémoires, comment une mémoire du Congrès s’est très rapidement mise en place selon des invariants que l’on retrouve encore 200 ans plus tard et que l’historiographie n’a pas peu contribué à entretenir : que ce soit l’ouvrage du Comte de La Garde (1843), l’opérette de Strauss Wiener Blut ou bien encore les romans de Eduard Breier (1854), Julius Bacher (1869) ou encore Hilde Knobloch (1955) et Theodor Tomandl (2004 et 2007) ainsi que les films portant sur l’événement (1931/ 1942/ 1955/ 1959/ 1965), et même encore aujourd’hui. A quand un jeu vidéo dans le style d’assassin’s creed qui prendrait le Congrès comme arrière-fond ?