L'obligation d'obtenir la permission des prospects, qui s'impose aux utilisateurs de courriels marketing, a très peu inspiré les chercheurs. Pour rendre compte du processus de la permission, nous mobilisons la théorie psychosociale de l'engagement et nous considérons aussi le rôle médiateur de la confiance. Nous avançons que les actes accomplis par le prospect pour compléter un formulaire de permission, ainsi que la confiance qu'il place dans son demandeur, l'engagent pour l'avenir. Le prospect devrait ainsi accepter plus facilement de ce demandeur de nouvelles requêtes de permission et développer en sa faveur à plus long terme une intention de fidélité. Un test empirique de ces hypothèses, réalisé à partir d'une expérimentation, conforte ces propositions théoriques.