Artère de l'Adour - Bassussarry, Ustaritz, Villefranque, Mouguerre, Briscous, Urt, Bardos (64), Misson, Estibeaux, Mouscardes, Tilh, Pomarez, Castel-Sarrazin, Bastennes, Gaujacq, Brassempouy, Saint-Cricq Chalosse, Serreslous et Arribans, Hagetmau, Horsarriue : rapport de diagnostic - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2014

Artère de l'Adour - Bassussarry, Ustaritz, Villefranque, Mouguerre, Briscous, Urt, Bardos (64), Misson, Estibeaux, Mouscardes, Tilh, Pomarez, Castel-Sarrazin, Bastennes, Gaujacq, Brassempouy, Saint-Cricq Chalosse, Serreslous et Arribans, Hagetmau, Horsarriue : rapport de diagnostic

Résumé

L’assiette du projet a été subdivisée en 14 tronçons répondant chacun à une problématique spécifique, notamment la présomption d’occupations préhistoriques préservées par une forte couverture limoneuse à proximité des gîtes de silex. Les résultats sont très contrastés. Pour la partie basque de l’Artère de l’Adour, les seuls indices sont des objets acheuléens isolés et l’effleurement de la bordure du Castra de Monein témoignant d’une occupation du site de la Protohistoire à l’époque moderne. Pour la partie Chalosse, région riche en affleurements de silex, la découverte d’occupations paléolithiques n’est pas une surprise : l’Acheuléen s’y exprime par son faciès pyrénéo-garonnais, sur deux indices exclusifs à Horsarrieu et le Paléolithique moyen est représenté par un Moustérien classique et un Moustérien récent à Bastennes, et Serreslous-et-Arribans. Un résultat inattendu est l’unique indice du Paléolithique supérieur dans une région qui en compte de très importants (Brassempouy, Montaut, Marseillon). Pour les périodes historiques, les quelques structures médiévales mises au jour au lieu-dit Garet, et les quelques traces d’occupation observées à l’emplacement du château de Leyre sur la commune de Serreslous-et-Arribans ne peuvent pas se rapporter à un habitat structuré. Bien qu’aucun vestige gallo-romain n’ait été répertorié jusqu’à présent sur la commune de Saint-Cricq-Chalosse, les quelques structures en creux qui y ont été reconnues peuvent se rattacher à un habitat rural, dont le mobilier est datable de la fin du Ier-début IIe siècle. Les indices de site antique de Gaujacq et Bastennes, quoique plus attendus s’avèrent difficiles à cerner, car il s’agit plus d’épandage de mobilier que de véritables structures qui datent de la fin du Ier-début IIe siècle. Pour la période préhistorique, de nombreux indices isolés illustrent l’intensité de l’exploitation du territoire de la Chalosse. La longue diachronie et les séquences relativement dilatées qui viennent d’être mises au jour offrent l’opportunité de renouveler des données régionales qui ont plus de 40 ans. Pour les périodes historiques, il s’agit de découvertes isolées qui ne peuvent être rattachées à aucun habitat. En ce qui concerne les résultats enregistrés à Gaujacq et Bastennes dans la sphère d’influence de la villa de Las Mouliès ou des Craoustes d’Herm, il est difficile de se faire une idée précise de ce dont il s’agit : ces structures proches du ruisseau du Larrissaou sont de toute évidence à rattacher à la pars rustica d’une villa, au parcellaire ou liées au transport de l’eau. S’agit-il d’ailleurs vraiment d’une villa ou d’un plus vaste établissement, voire d’un vicus comme l’on suggéré les auteurs du XIXe siècle ?
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02010979 , version 1 (07-02-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02010979 , version 1

Citer

Nadine Béague, Christophe Fourloubey, Pascal Bertran. Artère de l'Adour - Bassussarry, Ustaritz, Villefranque, Mouguerre, Briscous, Urt, Bardos (64), Misson, Estibeaux, Mouscardes, Tilh, Pomarez, Castel-Sarrazin, Bastennes, Gaujacq, Brassempouy, Saint-Cricq Chalosse, Serreslous et Arribans, Hagetmau, Horsarriue : rapport de diagnostic. [Rapport de recherche] Inrap GSO. 2014. ⟨hal-02010979⟩
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