Cette contribution se centre d'abord sur la rationalité du contribuable. On considère souvent que le contribuable a intérêt, au sens économique, à éviter l'impôt. Or, la rationalité du contribuable est limitée, elle ne correspond pas toujours à un calcul objectif de l'intérêt de la fraude par rapport au risque d'être pris. Les valeurs du contribuable, mais aussi son raisonnement, sa manière de conna\ⁱtre l'impôt (rationalité cognitive) sont à considérer. Dans un second temps, la décision fiscale est étudiée en fonction des facteurs concrets qui orientent les représentations du contribuable, en particulier dans les relations vécues avec l'administration et dans le rapport au droit fiscal.