La réforme territoriale, telle qu'annoncée au départ par l'exécutif, semblait devoir sonner le glas du département. Et puis, la résistance du Sénat, le lobbying de l'Assemblée des départements de France, la ferme prise de position du Parti radical de gauche et... le peu d'enthousiasme des autres collectivités pour récupérer ses compétences sociales ont amené son maintien. Il n'en reste pas moins que le grand miraculé de cette réforme en sort affaibli, recentré sur des compétences sociales que les métropoles pourront parfois lui disputer. Son avenir apparaît donc incertain.