Les organisations, quelle que soit leur nature, doivent assurer leur présence sur le web. Leur site web constitue un des vecteurs clefs au plan de la communication et à ce titre, publier informations et services en phase avec leur positionnement stratégique s’inscrit comme une nécessité. Néanmoins, la complexité de ce positionnement est réelle, tant on peut multiplier les typologies informationnelles, le profilage différencié pour des usagers types, avec une réalité technique du site web elle aussi protéiforme (sous-sites multiples, gestion des contenus répartie, etc.). Afin d’orchestrer cet ensemble il devient donc utile, voire nécessaire, de pouvoir appréhender la globalité des interfaces web relevant d’un domaine organisationnel, notamment dans une approche informationnelle ou communicationnelle, et de les situer par rapport à leur inscription dans l’hypertexte du web. Dans cette perspective, nous souhaitons proposer des pistes visant à faciliter une lecture synthétique des contenus publiés pour aboutir à une vision qualitative et comparative des interfaces. Pour ce faire, nous nous appuyons sur un outil de discrimination informationnelle des pages web, en l’occurrence une taxonomie élaborée à partir des libellés des hyperliens (ici appelés ULH- unités lexicales hypertextuelles) présents sur les pages d’accueil des sites web d’un domaine organisationnel. Nous montrerons l’intérêt de cette démarche au travers de diverses expérimentations nous permettant d’en saisir la portée ainsi que les limites puis d’ouvrir des perspectives de recherche.