La pause que prennent Miette et Silvère au début du chapitre 5 du roman d'Emile Zola La Fortune des Rougon sert de prétexte à l'auteur pour revenir en arrière , lors d'une analepse ample où il évoque leur rencontre et les débuts sensuels de leur relation : parallèlement, le puits mitoyen, locus amoenus, devient l'instrument de leurs rendez-vous secrets, leur "cachette verte" et illustre narrativement leurs émois. Mais symboliquement, il enferme les amants vers des craintes et pulsions morbides qui au milieu du pacte réaliste avec le lecteur noue par prédestination la tragédie dont leurs amours seront l'objet.