Le tarage numérique d'une relation hauteur(s)-débit : éléments de méthodologie et exemples d'application - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue TSM. Techniques Sciences Méthodes – Génie urbain, génie rural Année : 2017

Le tarage numérique d'une relation hauteur(s)-débit : éléments de méthodologie et exemples d'application

Résumé

La réglementation sur l'autosurveillance impose aux exploitants de réseaux d'assainissement une mesure des débits rejetés au milieu récepteur par les déversoirs d'orage et autres ouvrages de déversement (trop-plein...) dont la charge polluante est supérieure à 600 kg de DBO5 par jour. Plusieurs méthodes d'instrumentation existent pour la mise en place de cette autosurveillance, parmi lesquelles la mise en place de capteurs hauteur/vitesse dans la canalisation de décharge (ou éventuellement dans la canalisation d'entrée et la canalisation de sortie vers la station d'épuration puis de procéder par différence). Si cette méthode est opérationnelle et permet d'accéder au débit avec une précision de l'ordre de 10% lorsque les recommandations de la norme ISO 15769 sont suivies, elle présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'emploi de capteurs immergés dans l'écoulement, ce qui peut occasionner des coûts de maintenance importants liés à l'encrassement des capteurs. Une alternative est de tirer profit du fait qu'un déversoir d'orage, comme un seuil ou un canal Venturi, est un ouvrage hydraulique permettant de créer une transition du régime fluvial (en amont de la crête déversante) au régime torrentiel (en aval). Ce comportement hydraulique permet de garantir qu'il existe une relation entre la hauteur de lame déversante et le débit déversé. Il reste à identifier cette relation dans le contexte d'ouvrages de déversement de formes très diverses et ne répondant à aucune norme. Le tarage numérique apparaît comme une solution permettant d'établir la relation hauteur/débit au niveau d'un ouvrage de déversement pour répondre à cette problématique. Cet article se propose de définir la notion de tarage numérique, puis de fournir des éléments de méthodologie (le minimum nécessaire pour un tarage numérique de qualité) avant de présenter trois exemples d'application où cette méthode a été mise en oeuvre pour établir la relation hauteur/débit au niveau de points de rejet vers le milieu récepteur.
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Dates et versions

hal-01648713 , version 1 (27-11-2017)

Identifiants

Citer

Sandra Isel, José Vazquez, Martin Fischer, Jonathan Wertel, Claude Joannis, et al.. Le tarage numérique d'une relation hauteur(s)-débit : éléments de méthodologie et exemples d'application. TSM. Techniques Sciences Méthodes – Génie urbain, génie rural, 2017, 1-2, pp. 41-53. ⟨10.1051/tsm/201712041⟩. ⟨hal-01648713⟩
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