La transmission de valeurs entre mémoires séparées passe par une sérialisation qui les transforme en un train d'octets puis par une désérialisation qui retransforme ces octets en valeurs équivalentes. Ces deux procédés sont généralement conçus, écrits et maintenus de concert: toute amélioration nécessite de les faire évoluer tous deux. Nous proposons ici de considérer la sérialisation comme une compilation transformant une valeur en un programme délivré, pour évaluation, à un interprète de désérialisation. Le protocole est alors défini comme le langage d'échange. La richesse de ce dernier fonde la souplesse de ce premier puisqu'une large gamme de compilations est possible selon les particularités des valeurs à transmettre. Nous relatons cette expérience dans le cadre du système de mémoire partagée répartie DMeroon .