La mission du Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) est d'offrir à ses auditeurs une formation ouverte à tous, partout et tout au long de la vie (omnes docet ubique). Le diplôme phare dans les disciplines scientifiques est bien sûr le diplôme d'ingénieur. Avec la récente restructuration du Cnam et la disparition des chaires, apparaît l'opportunité de définir un diplôme d'ingénieur Cnam en génie des procédés à part entière, et non plus comme simple option du diplôme d'ingénieur chimiste. Ainsi une nouvelle génération d'ingénieurs Cnam trouverait sa place dans les industries chimiques de toutes natures, mais aussi dans l'industrie pharmaceutique, voire à terme l'industrie agro-alimentaire, avec des profils résolument tournés vers les procédés. Depuis 2004, la formation à distance s'est développée au sein de l'ex-chaire de chimie industrielle – génie des procédés [1,2,3]. Aujourd'hui de plus en plus de diplômés de cette filière "historique" du futur diplôme d'ingénieur Cnam en génie des procédés se sont formés quasiment exclusivement à distance, ne suivant en présentiel que les travaux pratiques. De surcroît, pratiquement chaque diplômé de ce niveau a désormais suivi, pour des raisons variées, au moins une unité d'enseignement à distance. Cette communication constituera une réflexion sur la mise en place d'une formation d'ingénieur Cnam clairement identifiée en génie des procédés. Elle s'attachera également à faire le lien entre cette réforme naissante et le déploiement du dispositif de formation à distance, y compris le rôle des centres régionaux du Cnam. 1. DEBACQ, M., C. PORTE, R. SCHMITT-SOUKEHAL, V. DALMEYDA et F. DELASTRE, 2005, Récents Progrès en Génie des Procédés, n°92, article P-1 2. DEBACQ, M., M. CLAUSSE, V. DALMEYDA, J.P. DOMBLIDES, C. FERROUD, G. VILLOUTREIX, 2006, actes du colloque TICE 2006 (ISBN 2-9527275-0-3 ; ISBN 978-2-9527275-0-1) 3. DEBACQ, M., 2007, Récents Progrès en Génie des Procédés, n°96, article 514