Jeux de masques avec la mort. Peinture et masque mortuaire dans l'oeuvre d'Arnulf Rainer (*1929) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Cahiers d'études germaniques Année : 2011

Jeux de masques avec la mort. Peinture et masque mortuaire dans l'oeuvre d'Arnulf Rainer (*1929)

Résumé

In den Ende der 70er und Anfang der 80er Jahre entstandenen Serien, die Totenmasken berühmter Männer als Ausgangspunkt haben, konkretisieren sich die spirituellen Grundlagen Rainers  Interesse am Tod, das Sakrale und Tabus  in einer Ästhetik der Defiguration und der Auslöschung. In der dialektischen Spannung zwischen Materie und Idee gefangen stellt die Übermalung die gleichzeitige Abtötung der Maske und deren Vervollkommnung dar. Das Werk findet seine Erfüllung in seiner Negation. Im Vergraben von erstarrten Formen findet es seine Tiefe wieder, sowie sein vergangenes Geheimnis. Maske und Übermalung sind bei Rainer Künste schaffender Entstellung. Die bildliche Darstellung des Subjekts wird durch seine symbolische Transformierung und seine Auslöschung akzentuiert. Dadurch entsteht eine Art Figuration, die sowohl intermedial und postmodern ist als auch in der österreichischen Tradition verwurzelt. Das künstlerische Schaffen bildet so eine agierende Kontinuität, um ein Werk entstehen zu lassen, das über Empathie und Umschreibung hinausgeht, ohne sich jedoch in Distanziertheit zu verlieren. Der erste Teil des Artikels stellt verschiedene Theorien der Maske gegenüber, indem diese auf die bildende Kunst und den deutschen Sprachraum angewendet werden. Teil zwei ist dem Künstler Arnulf Rainer und der Tradition der Masken gewidmet und schlägt Orientierungspunkte in der Kulturgeschichte vor. Im dritten Teil wird ausgehend von den Totenmasken Beethovens, die zwischen 1983 und 1984 realisiert wurden, aufgezeigt, wie bei Rainer das Spiel mit den Grenzen der Repräsentation gestaltet wird.
Dans les séries réalisées au tournant des années 1980 à partir des masques mortuaires de grands hommes, la curiosité pour la mort, le sacré et les tabous, les fondements spirituels de l’œuvre de Rainer, se concrétisent dans une esthétique de défiguration et d’effacement. Prise dans la tension dialectique entre la matière et l’idée, la « surpeinture » représente à la fois « une mise à mort » du masque et une dynamique pour le parfaire : l’œuvre s’accomplit dans sa négation, c’est dans l’enfouissement des formes figées qu’elle retrouve sa profondeur et « son mystère perdu ». Chez Rainer, le masque et la surpeinture apparaissent comme des arts de l’altération créatrice, accentuant la figuration du sujet humain en réalisant sa transformation symbolique et son effacement, produisant une œuvre tout à la fois intermédiale, postmoderne, et enracinée dans la tradition autrichienne. Le geste artistique se revendique d’une continuité agissante, au-delà de l’empathie et de la paraphrase, sans pour autant être dans la distanciation. La première partie de l’article confronte différentes théories du masque en les appliquant aux arts plastiques et à l’espace germanophone. Consacrée à l’artiste Arnulf Rainer et la tradition des masques, la deuxième propose des repères d’histoire culturelle. Partant des masques mortuaires de Beethoven, réalisés entre 1983 et 1984, la troisième montre comment s’organise chez Rainer le jeu avec les limites de la représentation.
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Dates et versions

hal-01483943 , version 1 (06-03-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01483943 , version 1

Citer

Hilda Inderwildi. Jeux de masques avec la mort. Peinture et masque mortuaire dans l'oeuvre d'Arnulf Rainer (*1929). Cahiers d'études germaniques, 2011, Jeux de rôles. Jeux de masques.Christina Stange-Fayos, Katja Wimmer (Éd.). Dir. CEG Hélène Barrière, 61, pp.187-205. ⟨hal-01483943⟩
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