La localisation de sources sonores par antennerie acoustique est une thématique largement traitée dans la littérature. De nombreuses méthodologies ont été développées, par des scientifiques issus de différentes communautés (traitement du signal, physique, mécanique ...) et pour des domaines d’application variés (acoustique sous-marine, vibro-acoustique, aéro-acoustique). Si les capacités des méthodes à localiser et séparer les sources ont été largement et systématiquement abordées, les aspects quantitatifs restent un point délicat, et ce pour plusieurs raisons. On peut tout d’abord mentionner l’inconvénient inhérent à l’antennerie qui est que le champ acoustique rayonné par la source n’est caractérisé que sur un angle solide souvent très restreint ( angle solide couvert par l’antenne). Par ailleurs, les méthodes sont souvent exploitées au-delà de leurs limites (fixées par leurs hypothèses de base), on peut notamment citer la problématique de l’échantillonnage spatial en hautes fréquences, ou les propriétés de dé-corrélation des sources utilisées par certaines méthodes. L’objectif de cette communication est d’aborder dans ce contexte la problématique de quantification, dans un cadre méthodologique large (formation de voies, déconvolution, identification bayésienne, parcimonie...), sur des exemples simulés didactiques.