La mise en place de l’école inclusive nécessite une transformation des systèmes éducatifs. Ainsi, au niveau langagier, la diffusion d’un discours centré sur le déficit et les limites est telle que le risque demeure toujours présent de contribuer, par l’utilisation d’un langage ségrégeant, à la mise à l’écart de certains élèves. Par ailleurs, la prédominance d’une approche intra-personnelle des difficultés et handicaps s’avère peu compatible avec le point de vue contextuel préconisé en inclusion scolaire. Les pratiques langagières d’étudiants en début de formation à l’enseignement ont donc été mises à l’étude afin de dévoiler certains usages peu adaptés aux orientations inclusives.