En quête d’une méthode « scientifique » capable de saisir et d’analyser l’ensemble des mouvements hétérogènes constitutifs de la littérature, la critique littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle se donne la lourde tâche de classer, ordonner, hiérarchiser œuvres et genres autour de la notion nouvelle de vie. Il s’agit ici de comprendre la façon dont l’histoire de la littérature s’érige, dans ses fondements mêmes, comme une histoire naturelle, en empruntant conjointement aux lois taxinomiques et à la théorie de l’évolution, dans un dialogue renouvelé avec les sciences de la vie. Cette étude s’intéresse à la façon dont l’histoire de la littérature s’érige, dans la seconde moitié du XIXe siècle, comme une histoire naturelle, en empruntant conjointement aux lois taxinomiques et à la théorie de l’évolution, dans un dialogue renouvelé avec les sciences de la vie.