Méthodologie et traitement des données électorales en Egypte en 2011 (présidentielles) et 2012 (législatives),
Résumé
- Création d’une base de données électorales (en français) à partir des données électorales brutes collectées sur papier manuscrit (en arabe) auprès des bureaux de vote égyptiens
- Traitements statistiques des données électorales brutes pour les rendre exploitables
- Harmonisation des échelles géographiques différenciées (qism et markaz), cette mise à niveau étant indispensable pour comparer les quatre scrutins (2 tours pour les élections présidentielles et législatives)
- Création d’un nouveau fonds ou découpage cartographique sur lequel faire figurer les données électorales
- Création d’une base de données socio-économiques de l’Egypte à partir des données brutes du CAPMAS (variables)
- Analyse multidimensionnelle (analyse factorielle exploratoire et analyse factorielle confirmatoire) appliquée à la centaine de variables socio-économiques CAPMAS pour extraire les données utiles à la sociologie électorale.
- création de 20 paramètres à partir de ces variables CAPMAS (pauvreté, niveau d’éducation, rural/urbain, islamiste, militaire etc.) dans le but d’un croisement avec la base des données électorales législatives et présidentielles
- corrélation mathématique de toutes les données géolocalisées et géoréférencées pour mesurer l’influence de chaque paramètre sur les résultats électoraux
- Publication des résultats de ces corrélations sous forme de tableaux, graphes ou des cartes (exemple : croisement vote islamiste/rural, vote/niveau d’éducation, taux d’abstention et pauvreté etc.)