Le développement vertigineux des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) favorise l’émergence et la prolifération rapide d’une grande variété de processeurs à bas coût destinés à l’exécution de programmes embarqués dans des applications complexes. Dans ce papier, l’étude explore la possibilité de tirer profit de cette profusion de capacité de calcul à coût raisonnable pour résoudre des problèmes concrets que l’on rencontre dans la mise en place de processus de développement durable, notamment ceux qui concernent l’approvisionnement en eau et en énergie . . . Dans ce papier, nous visons l’étude d’approvisionnement en eau autonome dans des bâtiments à plusieurs étages en utilisant plusieurs citernes de stockage approvisionnées par plusieurs sources d’eau et d’énergie de pompage. Le premier problème à résoudre dans est de proposer des dispositifs de pompage et un processus de commutation entre les sources d’énergie, associé à une structure architecturale garantissant une réduction significative de l’énergie de pompage. Le second problème est la réalisation du contrôleur. Il s’agit de construire autour d’un microprocesseur l’organe central de contrôle qui assure la coordination du fonctionnement d’un système á événements discrets suivant le cahier des charges spécifié par l’utilisateur. Pour cela, nous avons proposé une architecture générique justifiée par des gains d’énergie potentielle. Nous proposons aussi un outil de génération automatique de programmes de contrôle pour différentes cibles à microprocesseur à partir d’une spécification fonctionnelle sous la forme d’un Grafcet. Pour les mettre en évidence, le cas d’étude proposé est focalisé sur le cas spécifique d’un immeuble à six niveaux ayant plusieurs sources d’eau, plusieurs sources d’énergie, plusieurs mécanismes de pompage, ainsi que plusieurs niveaux hiérarchisés de priorité d’accès à l’eau.