Accompagnée puis accompagnatrice en formation à distance : construction identitaire ou diplopie ?
Abstract
La communication présente les résultats d’une analyse réflexive de formation à distance en termes de transferts de compétences dans le processus de professionnalisation et d’enseignement à distance. La démarche questionne l'évolution de nos perceptions à partir d'une description d'expériences personnelles d'une part en tant qu'étudiante du MARDIF en 2005-2006 et 2007-2008 puis d'autre part en tant qu'enseignante à Paris Descartes en 2012-2013 et 2013-2014. Nous interrogeons l’impact des choix pédagogiques, didactiques et technologiques à partir d’une double vision, celle d’accompagnée et celle d’accompagnante. Nous avons cherché à identifier des signes de transferts au prisme d’une approche connectivisme (Siemens, 2004), entre l'accompagnement vécu durant notre formation initiale et l'accompagnement que nous pensons avoir mis en place en tant qu'enseignante.
Comment les écarts identifiés entre ces formations, en termes de choix pédagogiques, d'acteurs, d'institutions et en termes de dispositifs sont-ils des signes de notre construction identitaire ?
Les résultats de l'analyse montrent que les écarts dans nos pratiques sont questionnés par la posture de l'acteur apprenant ou enseignant, par l'accroissement de compétences personnelles, par des choix institutionnels, par des choix pédagogiques d'une approche désormais résolument connectiviste.
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