La pollution atmosphérique est devenue un des problèmes majeurs des mégapoles. Ce problème n’est donc pas nouveau, il est néanmoins loin d’être résolu et ce, d’autant plus que la transformation des grandes agglomérations en réelles mégapoles est susceptible de lui conférer une importance renouvelée. Des solutions de remédiation active sont proposées dans les lesquelles des matériaux photocatalytiques sont (ou vont être) déployés dans les sites urbains afin d’agir en tant que puits pour certains polluants tels que les oxydes d’azote et des composés organiques volatils et aromatiques dans l’environnement urbain. Ainsi, des produits basés sur les propriétés photocatalytiques d’une fine couche de dioxyde de titane déposée à la surface de matériaux urbains (verre, pavés, etc.) ou intégrés dans les peintures ou enduits (bétons) ont été lancés sur le marché européen et sont suggérés êtres des pièges actifs pour de nombreux polluants. Dans le cadre du projet européen PhotoPAQ, nous avons évalué la faisabilité de l’utilisation des ces matériaux à base de TiO2 pour atténuer les problèmes de la pollution de l'air sous conditions atmosphériques réelles. Ainsi, cette présentation abordera les aspects suivants •test des activités photocatalytiques des produits à base de TiO2 disponibles sur le marché de manière à évaluer leur efficacité en matière de réduction de la pollution ; •conception d’indicateurs environnementaux et de méthodes d’évaluation mieux adaptés à la mesure de l’impact de ces nouvelles technologies et application dans les villes européennes ; •proposition de recommandations et d’un « outil de démonstration » pour les collectivités territoriales européennes sur les applications pratiques de ces techniques pour le traitement de l’air.