Les failles du Capriccio architettonico dans La herida de la Esfinge de Terenci Moix - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2007

Las brechas del Capriccio architettonico en La herida de la Esfinge de Terenci Moix

Les failles du Capriccio architettonico dans La herida de la Esfinge de Terenci Moix

Résumé

La forma peculiar del capriccio arquitectónico se introduce en la forma novelesca moixiana para cuestionar los límites de la realidad y de la ficción, realzando la función transgresiva del Capricho. El Capricho, forma convocada por el paratexto de La herida de la Esfinge, se impone como una fuente de enriquecimiento de la ficción literaria por la pintura, de una mitología por otra, del relato sobresemiotizado por el hipotexto de la tragedia de Sófocles. Pero la capacidad del capriccio arquitectónico para asociar temporalidades y espacios discontinuos, para yuxtaponer arquitecturas incompatibles, implica asimismo un cuestionamiento de los límites que existen entre el orden arquitectónico y el desorden de la naturaleza, entre la realidad y la imaginación. Esta característica del Capricho se parece a uno de los rasgos definitorios de la Enigma de la Esfinge, la que convoca simultáneamente los varios sentidos de una misma palabra. Pero donde la Enigma incita a la reducción de la ambigüedad mediante la eliminación progresiva de la polisemia y pasa por la “ausencia de unicidad” antes de llegar a la “unicidad”, el Capricho excluye aparentemente toda forma de reducción. Para seguir existiendo, debe fomentar ambigüedades sin cesar, ya que solo existe por contraste con respecto a un tema, o un género definido al que no puede sustituirse so pena de eclipsarse como forma caprichosa. Esto nos movería a afirmar al carácter efímero del Capricho si, después de desplegarse en toda su variedad en la diégesis de La herida, no volviera a surgir, impactando las normas de la novela, mediante una última brecha relacionada con la disyunción de un narrador, a la par muerto y vivo. Recordaremos por lo tanto este aspecto lábil, esta capacidad del Capricho para salvar los límites después de revelarlos, desplazarse de un ámbito hacia otro, y renacer como la cabeza de una Hidra.
La forme particulière du capriccio architectural s’immisce dans la forme romanesque moixienne pour questionner les limites du réel et de la fiction, mettant en exergue la fonction transgressive du Caprice. Le Caprice, sollicité dans le paratexte de La blessure du Sphinx, apparaît comme une source d’enrichissement de la fiction littéraire par la peinture, d’une mythologie par une autre, du récit de Geoffrey sursémiotisé par l’hypotexte de la tragédie de Sophocle. Mais la capacité du capriccio architectural à associer temporalités et espaces discontinus, à juxtaposer des architectures incompatibles implique aussi une remise en question des limites existant entre l’ordre architectural et le désordre de la nature, entre le réel et l’imaginaire. On retrouve là l’un des traits du Caprice, qui se combine à celui de l’Énigme du Sphinx, lequel convoque simultanément les différents sens d’un même mot. Mais là où l’Enigme appelle à la réduction de l’ambiguïté par l’élimination progressive de la polysémie, et exhibe le détour par le Non-Un avant d’accéder à du Un, le Caprice exclut a priori toute réduction. Il doit, pour persister, activer constamment les ambiguïtés, car il n’existe que par contraste avec un thème, ou un genre défini auquel il ne peut se substituer sous peine de s’éclipser en tant que forme capricieuse. Nous serions donc tentée de réaffirmer le caractère éphémère du Caprice si, après s’être déployé dans toute sa variété dans la diégèse de La herida, il ne devait rejaillir avec plus de force encore sur les normes du roman, grâce à l’ultime faille liée à la projection de la disjonction sur un narrateur, à la fois mort et vivant. C’est cet aspect labile que nous retiendrons, la capacité du Caprice à franchir les limites après les avoir révélées, à se déplacer d’un domaine vers un autre, et à repousser indéfiniment, comme la tête d’une hydre.
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Dates et versions

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  • HAL Id : hal-01287415 , version 1

Citer

Pascale Peyraga. Les failles du Capriccio architettonico dans La herida de la Esfinge de Terenci Moix. Pascale Peyraga. Le Caprice et l'Espagne, L’Harmattan, pp.183-203, 2007, 978-26296-04065-6. ⟨hal-01287415⟩

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